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vergers de la galante - Page 3

  • Aux Vergers de la Galante, les pommiers sont fleuris

    vergers de la galante,frédéric boussiouxJane, Alice et Lisa Boussioux ont goûté au spectacle de la fleuraison.

    En décembre et au terme de trois mois et demi d’activité intense consacrés à la cueillette des pommes, la plaine de Sonnac-sur-l’Hers avait été rendue à sa tranquillité. Selon un calendrier établi au gré d’une météo au planning instable, les affaires ont repris au cœur des Vergers de la Galante. Ainsi le mois de janvier a vu les sécateurs entrer en action, afin de procéder à la taille des fruitiers répartis sur les 28 ha que compte le domaine dirigé par Frédéric Boussioux.

    Un temps endormie, la sève a discrètement pris le relais et à la faveur d’un hiver tempéré, la fleuraison est là et bien là, renforcée par l’efficacité de colonies d’abeilles fidèles au rendez-vous et sachant faire le métier. En témoigne l’éclosion de fleurs aussi blanches que le blanc des filets qui ont ensuite été tendus, afin de protéger les petites pommes en devenir.

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    Après l’étape de l’éclaircissage, prévue en juin, échelles, « picking bags », plateformes mobiles et petits trains investiront les rangées de pommiers, le mois d’août touchera alors à son terme. Il sera l’heure pour les cueilleurs d’engager une saison peut-être singulière, avec la probable mise en place d’une procédure visant au respect des gestes barrière. Mesures de sécurité aménagées dès le début du confinement, qui ont amené les Vergers de la Galante à faire le choix d’une fermeture du magasin de vente directe. Un lieu d’accueil apprécié par les amateurs de pommes, lesquels bénéficient toutefois du service de distribution 24 h sur 24.

    Comme le souligne Frédéric Boussioux, « la consommation a nettement progressé en avril, dans un contexte d’exception qui n’aura pas pénalisé l’écoulement de la récolte 2019 ». Avec des ventes en hausse et l’embauche de douze employés déjà sur site, la récolte du millésime 2020 s’annonce sous les meilleurs auspices, les aléas météorologiques étant invités à passer leur chemin. Après une année 2018 d’exception suivie d’une année 2019 moins prolifique, Chantecler, Canada, Délice d’or et leurs consoeurs sont attendues pour cet été.

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  • Il y a eu de la pomme aux Vergers de la Galante

    vergers de la galante,frédéric boussiouxFrédéric Boussioux et son équipe de cueilleurs ont bouclé une saison prolifique.

    Avec l’année qui se termine, la plaine de Sonnac-sur-l’Hers a retrouvé la tranquillité, et la noria de trains emmenant les pallbox chargés de fruits, a laissé la place au cliquetis des ciseaux pour la taille. Commencée le 17 août avec la poire Williams, la cueillette 2018 dans les 23 ha des Vergers de la Galante, a pris fin à quelques jours de Noël. Le vendredi 14 décembre et avec les dernières pommes Délisdor, « picking bags » et échelles étaient définitivement remisés, au terme de quatre mois de campagne sous les pommiers.

    vergers de la galante,frédéric boussiouxCe fruit qui semble mûrir au rythme tranquille des saisons, et qui par le passé a connu quelques soucis en raison d’un marché de plus en plus exigeant, se décline aujourd’hui en 18 variétés différentes. L’occasion de rappeler qu’à la fin des années 1970 (le verger a été créée en 1964 par René Boussioux (†), photo ci-dessus), la pomme Golden était l’unique variété mûrissant aux abords de la rivière Hers. A présent, son fils Frédéric continue à faire prospérer l'activité fruitière d'une plantation qui aura donné cette année, 1010 tonnes de fruits, acheminées pour les trois-quarts, vers une coopérative à Montauban. Une production doublée par rapport au résultat de 2017, qui permet d’effacer le souvenir d’une année marquée par les épisodes répétés de gel.

    Une excellente ambiance et des conditions de cueillette idéales auront accompagné vers leur destin, Gala, Crimson crips, Pixie, Honey crunch, Ladina, Canada, Golden, Jonagold, Candine, Pinova, Chantelou, Fuji et Dalinette. Sans oublier Chantecler, Pink lady, Blue reine et Délisdor, gamme cultivée en méthode bio. Autant de noms évocateurs, auxquels viendront bientôt se joindre Red chief, Granny, Elstar, Opal, et une perspective qui permet au pomiculteur Frédéric Boussioux d’envisager dans trois ans, une augmentation de 30 % de la production, avec pas moins de trente cueilleurs en action du 15 août au 1er décembre.

    vergers de la galante,frédéric boussioux

    Une partie de la production est réservée pour la vente directe à Sonnac-sur-l’Hers, où les Vergers de la Galante ont opté pour une innovation technique avec la mise en place d’un service de distribution 24 heures sur 24, lequel vient en complément d’un lieu d’accueil ouvert aux amateurs de pommes. Désormais aussi célèbre que celle du physicien anglais Isaac Newton, la pomme de Sonnac-sur-l’Hers a décidé de vivre avec son temps. 

  • C’était hier : La pomme de Sonnac

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 5 septembre 1995. L’occasion de souhaiter à Frédéric Boussioux et aux cueilleuses et cueilleurs des Vergers de la Galante, une très fructueuse saison 2015.

    vergers de la galanteDes greffes en couronne pour une future récolte prometteuse (Photo archives, Septembre 1995).

    Avec l’arrivée de septembre, les préparatifs vont bon train du côté de Sonnac, où « pallox » et grandes échelles sont de sortie, annonçant l’imminence d’une nouvelle cueillette de pommes. Ce fruit qui semble mûrir au rythme tranquille des saisons, connaît tout de même quelques soucis, en raison d’un marché de plus en plus exigeant. Pour faire face et réussir à diversifier leur récolte, les producteurs font appel à des procédés spéciaux, à l’image de René Boussioux, qui au printemps dernier, a pratiqué sur une partie de sa plantation de Camplimoux, une nouvelle technique en greffe appelée « greffe en couronne ». Un tel procédé permet dès lors d’entrer plus rapidement en récolte, et réduit considérablement le coût du produit cueilli.

    Ces greffons qui profitent de la rosée matinale, arriveront ainsi à maturité à l’automne 1997, pour une première cueillette de pommes « Braeburn », une qualité née en Nouvelle-Zélande. A la pomme golden, qui constitue l’essentiel de la récolte des hectares dont René Boussioux à la charge, viendront peu à peu s’ajouter encore d’autres variétés aux noms évocateurs, tels que « Gala », « Canada »,…

    C’est au hasard d’une sieste et en voyant une pomme tomber à ses pieds, qu’Isaac Newton découvrit, dit-on, la théorie de l’attraction terrestre. Dès mercredi prochain, les premières pommes vont délicatement tomber dans les « pallox », et il sera bien loin l’heure de faire la sieste. Moins célèbre que celle du physicien anglais, la pomme de Sonnac n’en est pas moins décidée à vivre avec son temps, nous souhaiterons pour notre part, une nouvelle et excellente cueillette à René Boussioux et son équipe. 

     

  • La vigne de Ildevert Boussioux a donné une belle récolte

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            Une cueillette en famille, autour de René Boussioux (accroupi).

    Depuis plusieurs jours déjà, l'activité bat son plein au coeur des plantations de pommiers qui s'étendent tout au long des méandres de la rivière Hers. Durement éprouvés le 4 mai dernier par une chute de neige soudaine, les Vergers de la Galante enregistrent en ce début d'automne leur pic d'activité, pour une récolte un rien moins importante qu'à l'habitude mais pour un fruit qui présente au final une bonne qualité gustative.

    Discret et pourtant bien présent à quelques arpents de terre de là, il est un petit carré de vigne qui fait son possible afin que la pomme ne lui vole pas la vedette. Objectif atteint avec l'indéfectible soutien de René Boussioux et de son frère Louis, duo de viticulteurs amateurs qui portent toute l'année durant, une attention particulière aux ceps plantés sur un bon tiers d'hectare. Aujourd'hui retraités, ils ont trouvé là un passe-temps capiteux, dénué de toute intention lucrative, juste pour le plaisir de perpétuer la tradition. Ce clos familial planté en 1947 par Ildevert Boussioux, père de René et Louis, a évolué avec le temps, avant d'être rénové grâce à un cépage bordelais bien connu sous le nom de « merlot ». Réhabilitée avec la manière de 1995 à 2001, la vigne donne à présent un cru de 13 degrés et la vendange enregistrée le mercredi 29 septembre dernier aura été d'une rare qualité, une des meilleures récoltées à ce jour.

    En cette journée de la St Michel, la « colle » familiale accompagnée de la fidèle Callie, s'est retrouvée afin de garnir un tombereau qui a pris la direction de la cave coopérative de Routier où sera menée à bien l'étape de la vinification. Les vendangeurs de Sonnac-sur-l'Hers ont rangé la hotte, rendez-vous cet hiver, à l'heure de la taille des sarments.